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D’abord un petit rappel du contexte
. Depuis plus d’un an la FFMC 50 alerte les utilisateurs de la route à propos de décisions, liberticides et lourdes de conséquences financières, prises par les Pouvoirs Publics au nom de la Sécurité Routière et de lutte contre la pollution.

Pour mémoire : les ZCR (Zones à Circulation Restreinte) ; la réduction généralisée de la vitesse à 80 km sur le réseau secondaire ; la délégation à des Sociétés Privées des contrôles automatisés à bord de voitures banalisées ; le développement permanents de nouveaux moyens de contrôles automatisés toujours plus nombreux et performants.

Tout ceci aboutissant à un véritable « racket » des utilisateurs d’engins motorisés.

 

Pendant toute cette période, les appels à manifester émis par la FFMC 50 n’ont, à chaque fois, rassemblé que des motards (parfois plusieurs centaines) et une poignée d’automobilistes.

 

Aujourd’hui, la hausse des carburants semble pousser les automobilistes à réagir.

 

Bien que la FFMC comprenne les raisons de cette colère, elle ne souhaite pas, en tant qu’organisation nationale représentative des motards, s’impliquer au niveau de ses antennes régionales dans cette manifestation et ce, pour différentes raisons :

 

  1. La question du prix des carburants est un sujet complexe. Ce prix dépend avant tout des cours du pétrole brut qui flambent actuellement pour des raisons géopolitiques (en particulier l’embargo des USA vis-à-vis de l’Iran). Cette situation est tout-à-fait hors du champ d’action d’une manifestation de citoyens. Par contre, le fait que les Pouvoirs Publics profitent par les taxes intérieures de cette envolée et en rajoutent en taxant préférentiellement le gas-oil, est contestable.

  2. La hausse pénalise particulièrement le gas-oil qu’aucune moto n’utilise.

  3. Dans le cadre de la transition énergétique (démarche difficile à contester au niveau du principe) la FFMC défend la place de la moto, en particulier en zones urbaines. Il faut rester cohérent et admettre dans ce cas que d’autres modes de déplacement urbains risquent d’être pénalisés.

  4. Au vu des réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias au plan national, il est évident que de nombreuses insatisfactions éloignées du problème des carburants, s’expriment, avec la volonté de profiter du mouvement créé.

  5. Des tentatives de récupération politique ont déjà été observées. Apolitique par principe, la FFMC ne peut être utilisée ou associée à l’occasion de ces manœuvres politiciennes.

Ceci posé, la FFMC est composée de motards citoyens, souvent utilisateurs d’autres moyens de transport que leurs motos.

 

Ils sont donc confrontés, comme les autres usagers, à l’accroissement des prix des carburants.

Chacun en tant que citoyen est parfaitement habilité à s’insurger contre la démarche des Pouvoirs Publics de profiter de la flambée du pétrole brut pour accroître les taxes dont le niveau est de sa seule décision.

 

Chacun a le droit d’être en désaccord avec l’acharnement du Gouvernement à surtaxer le gas-oil, alors que les Dirigeants de la France ont fait pendant des décennies la promotion du Diésel, poussant une large partie des citoyens à s’équiper en conséquence.

 

C’est donc en tant que citoyen, apte à se positionner à titre individuel par rapport à ces questions complexes et parfois antagonistes, que chaque motard décidera de s’associer ou non à ce mouvement du 17 novembre.

 

Paul Davy pour la FFMC 50