[ Source : FFMC.fr ]
Sans aucun doute, au coeur des débats des Assises Nationales de la FFMC - Fédération Française des Motards en Colère qui se tiendront ce week-end dans le Sud Ouest
On ne compte plus les accidents entre voitures et deux roues dus à un manque de détection ou à une mauvaise interprétation. La FEMA a décidé de s’intéresser de plus près aux nouvelles technologies d’assistance à la conduite supposées rendre la conduite moto plus sécuritaire.
Systèmes de Transports Intelligents (STI).
L’annonce dans les médias du décès d’un conducteur d’une voiture à assistance auto-pilote qui n’a pas « vu » un camion remorque a immédiatement fait réagir les conducteurs de deux roues. Si un véhicule aussi gros qu’un 15 tonnes n’a pas été détecté par la voiture, qu’en est-il des véhicules bien plus petits et discrets que sont les deux roues ?
Les voitures équipées d’assistances avancées à la conduite émergent de plus en plus et font partie intégrante des innovations technologiques en matière de conduite. Elles sont supposées améliorer les interactions entre conducteurs mais aussi entre conducteurs et environnements routiers. Elles sont aussi capables d’intervenir directement sur le véhicule en cas de situation dangereuse : aide au freinage d’urgence, ABS (système anti blocage des roues), aide au parking, régulation automatique de la vitesse, etc.
Il est aujourd’hui question d’adapter certaines assistances pour la détection des deux-roues, et d’équiper ces derniers du même genre de système. Mais les deux-roues (et leurs conducteurs) sont bien plus vulnérables que les voitures, tant par par les questions d’équilibre, que par leur absence de carrosserie. De ce fait, on ne peut pas appliquer aux deux-roues certaines assistances qui équipent les voitures : si l’ABS convient très bien à tous, la régulation de vitesse ou l’assistance au freinage d’urgence sont inapplicables en raison de l’équilibre !
Les organismes indépendants de défense des droits des motards comme la FEMA ne sont pas opposés à des modifications sur nos véhicules, mais sont très attentifs au sujet. Ils veulent avant tout s’assurer que les constructeurs et gouvernements européens prennent bien en compte les craintes et les idées des conducteurs deux roues.
Les quatre principales causes de collisions entre automobilistes et motocyclistes sont :
Les applications STI ne comprennent pas un seul « i » mais trois :
La FEMA a distingué 53 applications différentes où les trois " i " sont impliqués. Après une enquête auprès d’environ 17 000 motocyclistes de 20 nationalités européennes différentes, les applications ont été séparées en deux catégories distinctes.
Bénéfiques selon les conducteurs de deux-roues :
Dangereuses selon les conducteurs de deux-roues :
Finalement, toutes ces applications d’assistance doivent seulement aider à prévenir les erreurs humaines. Elles soulèvent tout de même plusieurs interrogations : les STI trop perfectionnés ne vont-ils pas déresponsabiliser les conducteurs qui manquent déjà d’attention ? Sachant qu’il y aura forcément des loupés, quelle marge d’erreur sera alors acceptable ? Après tout, il s’agit d’améliorer la sécurité de la conduite et non de créer des dangers supplémentaires.
Systèmes de Transports Intelligents (STI).
L’annonce dans les médias du décès d’un conducteur d’une voiture à assistance auto-pilote qui n’a pas « vu » un camion remorque a immédiatement fait réagir les conducteurs de deux roues. Si un véhicule aussi gros qu’un 15 tonnes n’a pas été détecté par la voiture, qu’en est-il des véhicules bien plus petits et discrets que sont les deux roues ?
Les voitures équipées d’assistances avancées à la conduite émergent de plus en plus et font partie intégrante des innovations technologiques en matière de conduite. Elles sont supposées améliorer les interactions entre conducteurs mais aussi entre conducteurs et environnements routiers. Elles sont aussi capables d’intervenir directement sur le véhicule en cas de situation dangereuse : aide au freinage d’urgence, ABS (système anti blocage des roues), aide au parking, régulation automatique de la vitesse, etc.
Il est aujourd’hui question d’adapter certaines assistances pour la détection des deux-roues, et d’équiper ces derniers du même genre de système. Mais les deux-roues (et leurs conducteurs) sont bien plus vulnérables que les voitures, tant par par les questions d’équilibre, que par leur absence de carrosserie. De ce fait, on ne peut pas appliquer aux deux-roues certaines assistances qui équipent les voitures : si l’ABS convient très bien à tous, la régulation de vitesse ou l’assistance au freinage d’urgence sont inapplicables en raison de l’équilibre !
Les organismes indépendants de défense des droits des motards comme la FEMA ne sont pas opposés à des modifications sur nos véhicules, mais sont très attentifs au sujet. Ils veulent avant tout s’assurer que les constructeurs et gouvernements européens prennent bien en compte les craintes et les idées des conducteurs deux roues.
Les quatre principales causes de collisions entre automobilistes et motocyclistes sont : Les applications STI ne comprennent pas un seul « i » mais trois :
La FEMA a distingué 53 applications différentes où les trois " i " sont impliqués. Après une enquête auprès d’environ 17 000 motocyclistes de 20 nationalités européennes différentes, les applications ont été séparées en deux catégories distinctes.
Bénéfiques selon les conducteurs de deux-roues :
Dangereuses selon les conducteurs de deux-roues :
Finalement, toutes ces applications d’assistance doivent seulement aider à prévenir les erreurs humaines. Elles soulèvent tout de même plusieurs interrogations : les STI trop perfectionnés ne vont-ils pas déresponsabiliser les conducteurs qui manquent déjà d’attention ? Sachant qu’il y aura forcément des loupés, quelle marge d’erreur sera alors acceptable ? Après tout, il s’agit d’améliorer la sécurité de la conduite et non de créer des dangers supplémentaires. |