Tous usagers confondus, la circulation en particulier citadine est de plus en plus tendue. En cause, une cohabitation entre usagers rendue de plus en plus difficile par les engorgements que subissent les automobilistes, et dont tentent de se sortir les usagers de deux-roues, motorisés ou non. Quitte à parfois ignorer les règles de bonne conduite, ce qui signifie d’abord le respect d’autrui, et aussi le respect de règles. Une situation jugée insupportable par beaucoup, qui tentent d’apporter leurs propres réponses à ce problème.
Résultat, on voit tant sur les réseaux dits sociaux que dans les médias de plus en plus de dénonciations des uns par les autres... et réciproquement. Pour quel résultat ? Du buzz, et rien que du buzz. Opposer les gens n’a jamais rien apporté de bon, surtout que personne n’apporte de réelle solution. Pour s’en convaincre, celles et ceux qui ont vu l’émission « Envoyé Spécial » de jeudi 24 mai ne peuvent que le constater : il ne s’agit que de dénoncer les comportements déviants, sans jamais chercher à produire les bons exemples !
Pourtant, trois associations d’usagers, la Fédération française des motards en colère, 40 millions d’automobilistes et Mon vélo est une vie ont décidé de travailler ensemble à faire avancer les choses. Convaincues de ce que le respect mutuel et le partage de la route sont les pierres angulaires d’une évolution positive vers une entente des différents usagers de la route, nos trois associations, travaillent ensemble à l’élaboration d’une proclamation initiale en faveur du partage de la route et vont continuer à œuvrer dans ce sens, tant en interne qu’en externe. Pour mémoire, la FFMC et 40 millions d’automobilistes siègent également aux côtés d’autres associations au Conseil national de sécurité routière (CNSR), dont les travaux dans ce sens de partage de la route peinent à trouver l’écho qu’ils devraient mériter du côté des pouvoirs publics.
Ensemble, nous sommes plus forts et c’est unis que nous ferons évoluer les choses, par l’information, l’éducation plutôt que par la dénonciation des uns par les autres comme on le voit dans les réseaux sociaux ou dans les médias, ou que la sanction par des forces de l’ordre bien insuffisantes pour assumer leur mission.